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A propos de…





Nom: François-Xavier Dromard

Né le 21 octobre 1952

 

Résidant dans l’Ain dans un coin perdu du Paradis.

J’utilise des  métaux récupérés, souvent fortement oxydés, que je transforme et assemble par soudage à l’arc.

Certaines pièces sont travaillées par apport de matière, comme du modelage, et sculptées à la disqueuse. D’autres sont simplement assemblées.

Le nettoyage des métaux est appréhendé de façon assez superficielle, probablement par paresse mais aussi pour en préserver le charme et l’authenticité. Certains objets, les plus anciens mais aussi la gamme de sièges, ont été peints au pistolet avec des peintures de couleurs différentes en couches superposées pour tenter d’obtenir un aspect vieilli et original.

La conception de mes fauteuils est guidée par un souci de répartition harmonieuse des masses, de leur équilibre esthétique et physique, mais surtout par l’originalité des formes « brutes » des pièces récupérées.

La notion de confort, bien que non complètement négligée, reste marginale dans leur élaboration. Ces objets restent des sculptures, leur capacité décorative de même que, je l’espère, la «  poésie » qu’ils expriment, doivent être appréciées comme telles.

La spontanéité qui procède à la fabrication de ces objets  reste le facteur déterminant de leur réalisation. Mon seul moteur est « l’élan », la pulsion engendrée par la forme initiale d’un morceau de métal ou d’un outil abandonné. Si quelques pièces ont été conçues avec un déterminisme avoué et évident, celles que je préfère ont été simplement « inspirées ».

Aussi  la notion de temps d’exécution, qui représente la première question que m’adressent certaines personnes, est absolument hors de mon propos.

Deux nouveaux plaisirs sont venus s’ajouter à ma vie: Celui de la chasse aux trésors liée à la récupération et celui de la conception en atelier dans un univers froid et poussiéreux, de cette poussière noire qui obstrue les narines, pénètre partout, de ces étincelles non maîtrisées qui enflamment mes vêtements de temps à autre et me brûlent les mains et les yeux, enfin de cette odeur délicieusement pestilentielle du métal en feu.

Le bonheur doit résider aux environs de l’enfer!

  l'ENFER!

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copyright François-Xavier Dromard 2001-2004, tous droits réservés